La Réalité des animaleries ...

Publié le par Libération Animale

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L’industrie de l’animal a vu se profiler, depuis plusieurs années, une énième occasion de faire du profit : vendre des animaux de compagnie comme on vendrait de vulgaires produits de consommation.

Ce marché représente actuellement plusieurs milliards.

Que cache-t-il ?

Un véritable réseau d’exploitation animale : des fournisseurs, des centres de transit (intermédiaires) et des courtiers (revendeurs).

Presque tous les chiots et chatons vendus en animaleries, et la plupart de ceux vendus sur les marchés spécialisés, sont issus de centres d’élevage intensifs.

Ils représentent de véritables usines à chiots et chatons.

Conditions d'élevage et de détention

Comme les animaux de ferme destinés à la consommation de viande, les chiots et chatons sont élevés « en batterie ».

Les bâtiments d’élevage sont généralement fait de structures métalliques, peu ou pas aérées.

Dans les usines à chiots, les animaux étant omniprésents, ils aboient continuellement et vivent leurs premières semaines dans un vacarme incessant.

Inutile d’être comportementaliste pour déduire des conséquences désastreuses que ce vacarme aura sur le développement psychologique de ces chiots.

Les animaux ont peu de contact avec les humains, ce qui n’arrange rien à leur socialisation.

Les salariés de ces usines, lorsqu’ils nettoient les cages et boxes dans lesquels sont entassés les chiots et chatons, prennent tellement peu soin d’eux que les animaux se retrouvent souvent trempés jusqu’aux os.

Ils resteront ainsi mouillés pendant des heures sans que personne n’y prête attention et ne décide de les sécher un minimum.

Reproducteurs

Les usines à chiots ou chatons n’hésitent pas à utiliser des mâles et des femelles
reproducteurs parfois lourdement handicapés.

Hormis la souffrance intolérable de ces animaux adultes, on ne s’étonnera pas que des chiots ou chatons, fruits de ces saillies, soient pourvus de problèmes de santé graves, voire de tares…

Précisons que certaines usines comptent des centaines de reproducteurs !

A raison de deux saillies par an pour chaque femelle, le calcul est vite fait…

Les femelles gestantes, véritables utérus sur pattes, vivent soit enfermées dans des boxes individuels avec leurs portées, munies de grillages sur les côtés et au plafond.

Bien sûr, les boxes et cages ne sont pas toujours régulièrement nettoyés.

Les animaux vivent alors au milieu de leurs excréments.

Les femelles reproductrices sont soumises à une tétée continuelle de leurs petits : pas
de répit pour les reproductrices qui, pour reposer leurs mamelles, ont parfois besoin de se soustraire à leur progéniture…

Et leur calvaire ne s’arrête pas là : en effet, celles-ci mettent bas tous les 6 mois.

Après plusieurs années de reproduction intensive, si elles ne sont pas mortes d’épuisement avant, les femelles sont remerciées pour leurs bons et loyaux services
en étant "réformées", c’est à dire abattues, et ce, bien souvent avec les moyens du bord !

Conditions de vente

Les chiots et chatons sont enfin arrivés dans leur animalerie !

Après des conditions de naissance, de vie et de transport terribles,

ils vont subir :

. promiscuité forcée
. aération catastrophique
. fortes chaleurs ou températures trop basses
. courants d’air
. alimentation limitée
. eau souillée
. litières non changées
. bruits constants de la clientèle
. manipulations excessives, etc…

Là, certains clients « craqueront » devant ces bonnes petites bouilles de chiots ou de chatons traumatisés, non socialisés, peut-être malades.

Précisons que les personnels des animaleries sont des vendeurs et non des passionnés
d’animaux.

A ce titre, ils n’ont pas la compétence en ce qui concerne les besoins fondamentaux des animaux domestiques.

Après l'achat

Les nouveaux maîtres vont découvrir la triste vérité : chiot peureux, atteint de la toux du chenil…

Les soins vétérinaires vont se multiplier et les problèmes de comportement s’enchaîneront : leur petit chiot sursaute au moindre bruit, se cache dans leurs pieds au moindre contact avec un inconnu.

Et c’est ainsi que se multiplient les abandons.

Invendus

Lorsqu’un commerce ne parvient pas à vendre tous ses produits, il reste les «invendus ».

Ainsi, dans les animaleries, les animaux qui ne sont pas vendus rapidement sont soldés, puis à l’heure ou ils grossissent et deviennent moins “vendeur”, ils terminent comme leur mère : au mieux euthanasiés, au pire, refourgués aux laboratoires.


Réalité

En achetant un animal en animalerie (ou sur les marchés spécialisés),
vous contribuez à la pérennisation de ce monstrueux commerce
qui n’engendre que
cruauté et souffrances.

Refusez ce commerce !

 

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